TAMAN NEGARA

Bien installes dans notre petit chalet, nous pensons d'abord a panser. La route etait tres longue et assez douloureuse. La partie ou nous sommes arrives est la nouvelle entree Nord du Parc, ouverte depuis seulement 2 mois. Pas de touristes. L'entree sud etant la plus connue et infestee de cars asiatiques.  Nous rencontrons un couple de britannique tres gentils qui en sont, eux, a visiter leur 60eme pays ! La femme nous donne quelques pansements et autres antiseptiques "special jungle". Efficaces.

Le lendemain, nous voulons donc partir faire un tour dans la jungle, les locaux et les anglais ne nous le conseille  pas trop avec nos blessures, c'est infeste de sangs-sues et moustiques. Nous nous protegeons tant bien que mal, avec pansements et bandages pour couvrir les plaies et armes de potion anti-moustiques, le tout chausses de sac en plastique pour eviter que les sangs-sues ne nous mange pas tout cru.

Premiere partie, pas evidente pour quelqu'un qui a le vertige, 5 ponts de singes suspendus a plus de 30 metres du sol. On voulait de l'aventure, on en a. Un petit reptile vert nous suivant tout le long, sautant de feuille en feuille. Apres cette petite partie nous entamons la jungle et ses 3 kilometres de "sentiers" , nous verifions tous les 2 metres si nous n'avons pas de sangs-sues, elles s'agrippent tres vite et il faut etre rapide a les degager avant qu'elles ne commencent a vraiment vous coller a la peau (pas tres "sangs-sue elle" comme sentiment). Apres un petit kilometre je re-re-reverife et me retrouve avec pres de 4 sangs-sues autour de la cheville, elles ont reussi a passer malgre le sac plastique, je leur donne une petite pichenette mais certaines restent coller a mes doigts...collantes ces bestioles. Le temps de rester 2 minutes statiques pour les enveler, voila qu une qutre invasion arrive sur le pied gauche. Ca suffit., j'ai deja assez mal avec mes plaies je ne vais pas m'emmerder a prendre des risques dans la jungle. Nous faisons donc demi-tour, un peu decu de ne pas avoir vu grand chose de la jungle. Le temps d'arriver au chalet, ma jambe et mes pieds en sont encore infestes, de plus je glisse par terre...sur mes blessures ! Enchainement de catastrophes qui, bien sur, me rendent fou. Une bonne douche froide, une cigarette et ca va mieux. Mais que c'est dur les vacances !

Nous restons donc l'apres-midi autour du chalet avec les anglais, qui eux aussi, sont rassasies de ces petites bestioles. Ils passent leurs journees a regarder les oiseaux a l'aide de leur telescope et jumelles et nous font partager leur passion et les quelques oiseaux que nous pourrons voir (Toucans, herons et bien d'autres dont je ne me rappelle plus le nom). En milieu d'apres-midi, les gros lezards malaisiens sortent de la jungle. Certains font facilement plus d'un metre de long. Creature prehistorique, on pense qu'ils sont assez lents a la detente mais des que nous approchons pour prendre une photo ils deguerpissent aussi vite. Et quand ca bouge on peut y deviner la force que ca possede.

Un dernier repas, et nous pensons deja au lendemain a prendre la route. Claire ne se sent pas trop a l'aise de remonter sur la moto. Elle prendra donc le bus jusqu'a Kota Bharu (ville de depart pour perenthians) et j essaierais de la rejoindre la-bas apres 220 kilometres. Le couple anglais lui propose de l amener a l'arret de bus le plus proche, ce qui evitera de remonter sur la moto pour les 40 kilometres de sentiers dans les palmeraies. Merci Pat et Rob.