RECOLTE DE MANGUES
Le visa est donc arrive a son terme, et je me vois dans l’obligation de m’arreter de travailler pour le Groove Cafe. Quelques jours plus tard, la saison des recoltes de mangues debute.
Non sans difficultes, je trouve une ferme qui peut me payer en cash. Je m’y empresse et me retrouve chez ce contractor australien. Beaucoup de francais, quelques tetes que je reconnais, croisees en festival plus tot dans l’annee. Je forme une equipe de francais (2 couples) et un anglais remplacer plus tard par sa petite amie chilienne.
Nous avons de la chance car nous sommes envoyes dans une ferme ou le fermier ne nous surveille pas constamment. On peut donc travailler a notre rythme (de toute facon, on est payer a l’heure), mais surtout on peut avoir notre musique sans laquelle les journees seraient bien longues.
Nous formons une tres bonne equipe en fait, le fermier est tres content de notre rendement et de la qualite de nos fruits recoltes.
Il fait TRES TRES TRES TRES chaud. On decide de commencer a 6h30 du matin pour avoir une pause plus longue a midi, ou il fait trop chaud. A partir de 11h, 38 degres….sans ombre ! Les manguiers peuvent etre des arbres tres feuillus mais evidemment, les fermiers privilegient le fruit aux feuilles. Nous sommes donc constamment sous le soleil brulant a recolter nos mangues a l’aide de perche de 3 metres. Je prends un coup de soleil des le premier jour.
Les mangues ont ceci de particulier que lorsqu’on les cueille, il faut y decouper la tige tres rapidement avec un secateur. Lors de la coupe, le fruit crache un acide naturel extremement puissant qui peut vous bruler la peau. J’en aurais quelques traces sur le bras mais rien de mechant comparer a beaucoup d’autres (attention aux yeux !). Il y a aussi le mango rush, que beaucoup de piqueurs attrapent…c’est un peu comme au loto, soit on gagne, soit on perd. Consequences : apres quelques jours de travail, des plaques apparaissent sur le corps et les demangeaisons commencent. Pas d’autre choix que d’arreter. Personne dans l’equipe ne sera contamine. Tant mieux pour nous.
Les journees passent rapidement avec la musique, et l’equipe est geniale, on s’entend bien et on travaille bien.
Apres 3 semaines, le fermier nous previent que nous avons bientôt fini son champ. Il est temps de partir.
Je reviens donc quelques jours chez mes amis squatter mon hamac que j’y avais laisser afin de reflechir a future destination, La saison des pluies va arriver a grands pas, et je crois avoir fait le tour de Darwin.
Peut-etre (et surement) Byron Bay……